
Présentation Générale
La commune de Niété, située dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun, est une collectivité territoriale créée en 1995.
Elle s’étend sur 2 117 km² et compte environ 40 894 habitants répartis dans 28 villages.
Riche en ressources naturelles, elle est connue pour sa biodiversité, son agriculture (cacao, palmier à huile, manioc) et sa proximité avec le Parc National de Campo-Ma’an.
Niété est un territoire de diversité culturelle, porté par un engagement fort en faveur du développement durable et de la cohésion sociale.
Évolution Historique de Niété
La commune de Niété a été officiellement créée le 24 avril 1995 par le décret N° 95/082. Cette décision marque son détachement de la commune de Campo et sa reconnaissance en tant que collectivité territoriale autonome. Cette réforme visait à rapprocher l’administration des citoyens et à favoriser une gestion locale plus participative.
Historiquement, Niété s’est développée autour de deux piliers : l’agriculture et l’exploitation forestière. Ses terres fertiles permettent la culture du cacao, du manioc et du palmier à huile. En parallèle, les vastes forêts ont soutenu une activité intense d’exploitation du bois, toujours essentielle à l’économie locale.
Sous l’administration allemande puis française, Niété fut une zone d’exploitation forestière majeure. Des routes et autres infrastructures ont été construites pour faciliter l’exportation des ressources naturelles. Cet héritage a jeté les bases d’un rôle stratégique dans les échanges commerciaux au sein du département de l’Océan.
Aujourd’hui, Niété s’inscrit dans une logique de développement durable. Sa proximité avec le Parc National de Campo-Ma’an, classé zone protégée, en fait une destination potentielle pour l’écotourisme. La commune cherche à concilier protection de l’environnement, mise en valeur de ses paysages et développement économique.
Composée de groupes ethniques comme les Fang, les Bagyéli (Pygmées) et d’autres communautés bantoues, Niété est un espace de diversité culturelle. Cette richesse humaine favorise le dialogue, le respect des traditions, et l’intégration des politiques de développement. L’administration communale travaille à améliorer les services de base et à mettre en œuvre des projets locaux pour un progrès partagé.